Aéroport de Nice : le scanner corporel testé jusqu’à la fin de l’année

Un scanner corporel est expérimenté jusqu’à la fin de l’année dans le Terminal 1 de l’aéroport de Nice. Cette nouvelle technologie permet aux personnels de sécurité d’inspecter les passagers sans avoir recours à la palpation.

Après une première expérimentation menée à Roissy Charles de Gaulle en 2010, la direction générale de l’aviation civile (DGAC) a choisi l’aéroport de Nice pour poursuivre le test du scanner corporel, un portail à rayons X ou ondes radio courtes (rayons T) qui permet de détecter la présence d’objets métalliques sous les vêtements des passagers sans avoir recours à l’inspection manuelle.

Les terroristes de plus en plus malins

Cette technique doit notamment répondre aux nouveaux stratagèmes utilisés par certains terroristes pour déjouer les systèmes de sécurité, consistant par exemple à dissimuler des explosifs à l’intérieur de leurs corps ou sous leur peau (implants mammaires par exemple).

Les scanners corporels, qui font apparaître sur les écrans de contrôle « une figure générique représentant une silhouette humaine » suscitent l’opposition de diverses instances et associations en raison de leur caractère intrusif et des  éventuels risques sanitaires qu’ils font courir aux passagers.

A fortes doses, les rayons X sont nocifs en raison de leur propriété ionisante. En revanche, les rayons T, qui s’arrêtent à la surface de la peau, seraient moins dangereux.

L’appareil installé à l’Aéroport de Nice sera testé jusqu’au 31 décembre 2012. Mais les voyageurs auront encore le choix entre le portail classique et le scanner corporel.

L’évaluation finale du nouveau dispositif se fera sur une vingtaine de critères (techniques, gain de rapidité, perception des passagers et des personnels).

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