Nouveau centre des congrès à Nice

Le projet d’Eco-Vallée, porté par l’agglomération de Nice, a mis en relief la possible construction d’un nouveau centre de congrès qui devrait voir le jour en 2010 sur la plaine du Var. La métropole du tourisme d’affaires Nice-Cannes est peut-être née.

D’une surface de 60 000 m², le nouveau centre de congrès de Nice devrait avoir pour objectif de renforcer l’attractivité de la ville au niveau du tourisme d’affaires. C’est du moins ce qu’à souhaité mettre en avant Christian Estrosi, maire de Nice. La plaine du Var à l’entrée ouest de la ville devrait accueillir cette nouvelle infrastructure. Ce territoire qualifié d’Eco-Vallée s’inscrit dans une opération d’intérêt national (OIN) venant enrichir l’idée de développement économique du bassin méditerranéen, l’Union pour la Méditerranée, chère au Président de la République.

Entre le bord de mer et la vieille ville, le centre de congrès doit devenir, selon le conseil municipal, une « salle de prestige » dont l’objectif avoué est de devenir la vitrine du tourisme d’affaires à proximité de la très célèbre Promenade des Anglais. Le bâtiment doit compléter un véritable dispositif avec le palais des congrès de Nice. Baptisé « Acropolis », celui-ci est situé en centre-ville et fut construit dans les années 80. Il est déjà doté de 12.000 m2 de salons et salles d’exposition. L’ensemble des deux infrastructures ainsi couplés doit servir à désengorger le palais des festivals de Cannes en récupérant par exemple le congrès 3GSM.

Avant la construction du centre des congrès, Acropolis devrait être rénové dès septembre 2009 pour un budget de 25 millions d’€ soutenu conjointement par la ville et par l’entreprise GL Events, gestionnaire du lieu. Selon le maire de Nice, la ville doit élaborer une stratégie unique avec Cannes pour affirmer le territoire côtier comme 1ère métropole du tourisme d’affaires en France. Aujourd’hui, la Côte d’Azur, grâce aux pôles de Nice et Cannes, est la deuxième destination française du tourisme d’affaires. Cela représente 35% de la totalité des recettes touristiques annuelles du littoral azuréen.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse