Le biscuit à café niçois Beeum’s grignote des parts de marché dans le sud de la France

Concurrent déclaré du célèbre Spéculos sur le marché des mignardises à café, le biscuit bio Beeum’s, créé par la jeune société niçoise éponyme, monte en puissance sur la Côte d’Azur et ne cache pas ses ambitions nationales. Ses inventeurs souhaitent tripler sa production en 2010-2011.

Biscuit aux graines de sésame, 100 % naturel, sans OGM ni gluten, le Beeum’s fait son trou, sont p’tit trou sur le marché des mignardises à café, dominé par le belge Spéculos (ou Spéculoos) et autres morceaux de chocolats, ces petits mets « bouche trou » qu’on oublie parfois de croquer lorsqu’on nous les sert avec la tasse de café.
Créée en 2007, la société niçoise Beeum’s a voulu investir ce marché gourmand en lançant une sorte de biscuit typique de la Côte d’Azur, polyvalent pour accompagner café, glace ou dessert et « plus résistant à la chaleur du soleil, mais aussi à l’humidité et au froid » précisent ses concepteurs Jérôme Brettnacher et Ewa Roques.
Après deux ans d’étude et différents tests réalisés dans des établissements culinaires et hôtels, le beeum’s (qui signifie bonbon en patois lorrain) est né grâce à un apport personnel de 60 000 € pour financer la première ligne de fabrication qui s’est cantonée, au départ, à une capacité de production d’une « demi-palette ».
Aujourd’hui, le beeum’s se décline à l’orange, à la noix de coco et au miel et son volume de production mensuel est passé, en moins de deux ans, de 240 kg à un peu plus d’une tonne (500 000 biscuits par mois et 100 000 € de chiffre d’affaires en 2009).
Une production que Jérôme Brettnacher et Ewa Roques souhaitent voir tripler en 2010-2011. Un destin ambitieux pour ce petit biscuit croquant et peu calorique, déjà servi au Castel Plage et à l’Holiday Inn de Nice et distribué jusqu’à Perpignan.Selon la rumeur, le Beeum’s aurait déjà tapé dans l’œil de touristes japonais.

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